Ce n'est pas beau de tirer la langue
Nous arrivons à grand pas vers la fin mai, et cette année le climat a été inversé avec le mois d'avril: ce ne sont toujours pas les grandes chaleurs. En balade dans les carrières d'ardoise des Monts d'Arrée à la recherche de couples de faucon crécerelle, je suis tombé sur cette charmante couleuvre à collier qui tentait tant bien que mal de se réchauffer.
Il est 10h30, le vent est frais, le soleil commence à percer les nuages qui se font de moins en moins nombreux. Aurons-nous le droit à une belle journée? Cachée entre les genêts et les plans de myrtilles, elle reste immobile et profite de la chaleur des nombreux déchets d'ardoises et des rayons de soleil.
10 à 20cm sépare la bête de mon objectif, je n'ai jamais été aussi prêt d'un serpent. Moi qui cherche desespérément une vipère, je suis bien content de faire mais armes sur une couleuvre totalement inoffensive.